On nous parle sans cesse des folies de la BNS. Il paraît qu’elle a perdu la tête et qu’elle augmente son bilan de manière inconsidérée. 70% du PIB de la Suisse, quand la BoE, la BoJ et la BCE sont respectivement à 21%, 31% et 33% des économies qui les concernent !
Certes, mais parle-t-on de la qualité de ce bilan ? Alors que la BNS a un ratio d’endettement de 6-1, soit plus de 15% de fonds propres, la BoE a un ratio de 109-1, la BoJ a 53-1 et la BCE a 35-1. Et de quoi est fait ce bilan ? Pour la BNS, d’obligations de première qualité de l’Allemagne, la Finlande, la Hollande.
De coup, s’il y a un miracle en Europe et que l’Euro grimpe, la BNS profite du miracle. Si l’Euro explose et qu’on revient à des monnaies nationales, la BNS est protégée contre le désastre.
Peut-être que Voltaire n’avait pas tort : « Si vous voyez un banquier suisse sauter par la fenêtre, suivez-le, il y a de l’argent à gagner ».
hotium team