Pour quelles raisons un client viendrait-il mettre une partie de son patrimoine mobilier en Suisse ? Ce patrimoine, par définition, est mobile. Comme l’eau, il cherche un lieu naturel d’équilibre, suivant les pentes et la loi du moindre effort, formant des rivières petites et grandes pour arriver à des lacs, souvent des mers, presque toujours un océan. Puis le cycle recommence.
La Suisse, château d’eau de l’Europe, n’a d’accès à la mer qu’indirectement, au travers des deux fleuves que sont le Rhin et le Rhône. C’est un handicap et une chance inouïe. Grâce à ces fleuves, la Suisse est connectée aux liquidités internationales tout en restant en partie isolée des océans des capitaux. Elle n’a que de l’eau douce, paradoxe fertile et naturel, dans un univers d’eau essentiellement salée. Le mélange des eaux se fait aux frontières de l’Europe.
Est-ce une image pertinente pour parler du flux des capitaux et de la place financière Suisse ? Nous le croyons. Nous pensons que la Suisse à tout à gagner en prenant exemple sur son système fluvial pour repenser son système financier. Il ne s’agit pas ou plus de construire des lieux secrets et souterrains à l’abri des regards. Il s’agit de construire des barrages, à l’air libre, pour que les liquidités puissent jouer leurs rôles : Une réserve d’eau potable, une source d’énergie et un outil pour construire notre indépendance tout en restant connecté dans le monde.
hotium team